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6. REPONSE du Prof Dr Grégoire Biyogo à l’Anthropologue Prof Dr Dr Tidiane N’Diaye

Kii Kanla? Lumu nu indaaleel? n° 6


Invité Prof Dr Dr Tidiane Ndiaye


2014

REPONSE DU SHEMSU MAÂT GREGOIRE BIYOGO A L’ANTHROPOLOGUE TIDIANE N’DIAYE ET A LA RECHERCHE MODERNE ET CONTEMPORAINE AU SUJET DE LA SCIENTIFICITE DE LA THESE DE L’EGYPTE NEGRE

PRECAUTIONS METHODOLOGIQUES

 La première précaution en science, c’est de clarifier ce dont on parle, ce que dit la thèse de l’Egypte nègre. Ce n’est point que Kémet se soit constituée tout au long de son histoire à partir de sa seule source africaine – on sait en effet qu’elle a connu 7 Colonisations, qui expliquent qu’elle se soit nécessairement métissée -, mais que ses premiers habitants, les peuples primitifs qui ont fondé ce monde savant et ancien avec ses sciences et ses institutions prodigieuses, ce sont des Noirs venus entre autres de Nubie, laquelle était elle-même peuplée de Noirs. L’objet de ma réponse consistera donc à montrer la scientificité de cette thèse, contre l’anthropologue Tidiane N’Diaye qui lui, défend la position inverse d’une Egypte ancienne qui aurait été peuplée à l’origine par des Berbères avant de se métisser… Le mérite qui est le sien c’est celui d’avoir accepté le jeu du partage critique des thèses et donc des échanges contradictoires.

 La seconde exigence que l’on doit à la science elle-même, c’est d’établir avec le plus de clarté possible la méthode permettant de conduire avec science le problème traité qui, en raison de son ancienneté, commande de commencer impérativement par l’examen du problème des sources, en les reconstituant patiemment, aux fins de les croiser – et non en s’arrêtant sur une version univoque de lecture et d’interprétation, méthode qui constitue la première et la principale faiblesse de l’article de l’anthropologue Tidane N’Diaye, pour ne s’être pas soucié de ce problème de la déclinaison des sources anciennes, riches, complexes et érudites de la question traitée. Or, en faisant l’économie de cette exigence méthodologique et de cette prescription épistémologique, qui veut que l’on commence par l’examen des sources – pour montrer quand, pourquoi et comment le problème a été posé et résolu dans l’histoire des sciences, et pour dégager correctement l’état et les champs spécifiques de la recherche en montrant les limites éventuelles, les tâtonnements, et par la suite, le temps de l’historicité et de la scientificité de la thèse du peuplement originel africain et de la construction interne de Kémèt (nom propre de l’Egypte antique). Autrement dit, pour aborder avec pertinence la question qui est au cœur de cette recherche – celle d’une Egypte habitée et bâtie par des Nègres eux-mêmes à l’origine -, il importe dès l’abord de comprendre que la recevabilité scientifique de la discussion est conditionnée par la détermination correcte de cette question ancienne. De la sorte, cette question ne peut être portée, supportée, attaquée ni avec méthode, ni avec rigueur, et moins encore avec l’érudition qu’elle appelle et suppose, si l’on ne devait re-constituer préalablement les sources qui l’engagent, à travers une perspective nécessairement holistique et transdisciplinaire. Or, pour n’avoir pas déroulé ces sources, pour ne les avoir pas même supposées, établies, pour avoir enjambé cette exigence, il était devenu impossible à notre anthropologue, de prendre toute la mesure des enjeux et de l’ampleur scientifiques autant que la portée politique de la question discutée. Or, c’est fondamentalement à partir du prélèvement des sources et seulement à partir d’elles que l’on peut entrer avec raison dans la question qui échapperait alors sans cesse à celui qui en débat sans en connaître les sources, ni l’étendue des connaissances, sans en prescrire le programme historiographique et chronologique. Par conséquent, pour en avoir fait l’économie, notre interlocuteur a fait comme les Grecs qui avaient été reçus et formés à Kémèt en perdant de vue que les questions anciennes se traitaient avec des sources tout aussi anciennes pour observer le principe du parallélisme des formes. Ainsi, c’est avant même de débattre qu’il s’est privé de la possibilité d’entendre son objet de manière approprié et savante, ayant lui-même choisi de le confiner aux résultats par ailleurs fort contestables qu’en donnent les spécialistes des temps modernes qu’il ne cite jamais au demeurant, mais n’en parle qu’en des termes taxés du sceau la généralisation, de de la globalisation inexplicable (« tous les spécialistes »), ou plus grave , en risquant des statistiques téméraires et fantaisistes (à 99 % !!!° )… Or, en ignorant tout des données antiques, Tout des sources de l’Antiquité, du Moyen-Age, il choisit d’ignorer les véritables enjeux de la controverse, en s’exposant à ne s’attacher qu’à la surface des choses, sans pouvoir en interroger les causes lointaines ni les dessous, pour espérer un tant soit peu comprendre ce que dit la question, et qu’il ne peut savoir, qui s’y serait aventuré comme Narcisse devenu aveugle, ne sachant regarder que de près, sans voir le Lointain, sans la moindre distinction formelle, ni démarche personnelle, car en alléguant qu’un grand nombre de chercheurs seraient favorables à la thèse qu’il soutient sans citer ni livre, ni auteur, il en déduit sans la moindre analyse critique interne ou externe, que la thèse inverse est fausse et choisit de la réfuter à ce titre. Or, s’il avait été poppérien, logicien, il aurait compris l’inverse, que ce n’est pas l’accumulation des arguments ni des preuves qui garantit la scientificité d’une hypothèse. Et s’il avait été kuhnien, épistémologue, il aurait admis que tous les arguments qu’il allègue et défend ne font jamais partie que du registre de la « science normale », science institutionnelle et officielle qui ne renouvelle pas les connaissances mais les accumule, les répète, les ressasse sans qu’il ne se produise aucun changement paradigmatique. Ce que cette réponse va donc démontrer, c’est que le paradigme révolutionnaire de la question est plutôt celui qui a rompu avec la science normale, officielle, et qui en renverse les thèses devenues involutives, immuables, dogmatiques. Ayant étudié la partie infime de la question, la position conservatrice, il a cru que celle qu’il rejetait était la plus dynamique, la plus juste… Or ; il a non seulement ignoré l’ancienneté du problème examiné, et sous-estimé toute la complexité et la nouveauté, le caractère dissident, et s’est hasardé sur une Terre qui lui était à la vérité inconnue (Terra incognita), mais ne s’est pas pour autant gardé de prononcer des jugements héroïsants, là où ils étaient inéluctablement conservateurs, partiels, partiaux, disproportionnés et de plus en plus unilinéaires et péremptoires, n’entrevoyant jamais qu’une traître et infime partie de la formulation de la question, de sa traductibilité, de ses résultats, de sa puissance de son énonciation et de ses enjeux politiques, comme et son érudition académique. Ce à quoi nous sommes arrivés à la lecture de son texte, c’est qu’il a complètement échoué à questionner avec fermeté et science en cela, une question qui déborde ses prétentions, qui est fort ancienne et savante, avec des données s’autorisant d’une érudition ancienne.

Or pour éviter des thèses hâtives et sans sources archéologiques fiables, capables de tracer des voies nouvelles et crédibles dans le peuplement originel de l’Egypte, et pour éviter le recours unilatéral aux sources extérieures à l’Egypte et à l’Afrique elles-mêmes, il était important d’aller questionner son corpus, interroger ses sources internes et anciennes, avec des preuves ouvertes, croisées, matérielles et des démonstrations plausibles, qui auraient permis de faire remonter les débuts de la formation de l’Egypte à l’Afrique elle-même, à partir de l’argument testable du génétisme linguisique et institutionnel des Mondes d’Afrique et d’Egypte.

Cela lui aurait permis aussi de balayer la naïveté et le dogme paresseux et autoritaire d’un foyer unique, extérioriste et exclusif, au profit de la théorie d’une invention autochtone de l’Egypte en s’appuyant sur le mouvement Sud-nord qu’a reconstruit la science moderne pour expliquer le processus de la sapientisation et de l’volution de la civilisation… Ce chemin est plutôt celui qui regroupe le plus de preuves fondées sur la science, des preuves recevables et quantifiables comme je l’indiquerai tout au long de cette exposition. Ainsi donc, en dépit de l’accumulation des arguments qu’il signale autour de sa conception exclusiviste et extérioriste du peuplement primitif de l’Egypte, nous ne serions jamais qu’en présence d’une seule et même thèse, fausse et dogmatique depuis le départ, qui veut que l’Egypte n’ait pu être inventée par les Noirs d’Afrique Noire eux-mêmes, mais qu’elle ait été le fait curieux sinon d’un peuple extérieur à l’Afrique, du moins celui d’un peuplement « composite ».

Or, dans cette conception pour le moins faible et diffusionniste, qui entend dénégrifier Kémèt, désafricaniser l’Egypte, l’on aurait commis deux types d’erreurs graves : d’abord l’ignorance de la théorie du Berceau monogénétique et africain de la Vie et de l’humanité, par un mouvement Sud-Sud, lorsque la migration des Hommes et des techniques elle, va connaître une évolution Sud-Nord, impulsée par l’Afrique Noire à partir de l’événement de la sapientisation et de propagation de la civilisation ( Cf. théorie « Out of Africa»). La deuxième erreur, est d’imputer une origine primitive berbère et extérieure sans connaître les origines de ce peuple dit « Berbère » qui, dans les sources anciennes et les dépositions les plus savantes, des théories les plus récentes apparaît comme un peuple à l’origine africain, mélanoderme.

Ainsi donc, je commencerai pour me conformer à cette l’exigence méthodologique, logique et épistémologique prescrite par ce texte, de poser comme condition première et impérieuse l’examen objectif de la question immense et au vrai, déjà corroborée, d’une Egypte nègre, dans une première partie, pour dresser ces sources en les commentant, avant d’en proposer, au terme de ce travail qui s’accompagne d’une analyse chronologique, critique et synthétique, les premières conclusions provisoires.

La seconde partie attaquera le problème du point de vue épistémologique, en procédant par une série de réfutations des contre-vérités relevées dans la présentation faite par l’anthropologue. Ce second texte sera donc publié seulement en un second temps.

PREMIERE PARTIE : DES SOURCES, DE LEUR CROISEMENT ET DE LA SCIENTIFICITE DE LA THESE DE L’EGYPTE NEGRE.

 CHAPITRE I. LA SOUVERAINETE DES SOURCES MEDU NETJER (HIEROGLYPHIQUES).

 1-Plus importantes et plus anciennes que toutes les autres sources en ce qu’elles portent en leur sein une réponse formelle, philologique et ontologique à la question soulevée, les sources des Medu Netjer ont en effet ceci de particulier qu’elles disent les choses telles qu’elles éclosent depuis le commencement, avant toute forme de corruption des définitions, des êtres et des choses, et autorisent en cela ce que Diop a nommé « la connaissance directe », celle qui s’acquiert sans intermédiaire ni délégation, sans la moindre procuration. Mais opère de soi à soi, en écoutant les vérités premières conservées jalousement dans ces paroles sacrées que l’on représente avec l’image de la hache, laquelle détruit le Mensonge, la fausseté, les choses corrompues, obscures, obscurantistes. Et c’est le langage sacré de Kémèt qui v donc lui-même permettre de répondre de bonne heure à la question posée, de savoir quel était le peuple qui le premier a habité et bâti cette extraordinaire civilisation nilotique… Ici, la thèse soutenue par ce langage des dieux – qui se propose de restituer les vérités premières (oubliées, perdues ou occultées par notre époque – est que Kémèt est au commencement une invention autochtone des Africains. Examinons-là donc à travers trois hypothèses combinatoires.

1-Les noms par lesquels les Egyptiens anciens ont eux-mêmes désigné leur pays montre qu’il s’agit d’une Terre, d’une Nation habitée et construite dès le départ par des Noirs, qui s’énonce sous l’appellation de Kémèt : la Noire, la Terre de Kem (de cela qui est noir), le Territoire de Kam, le pays noir autant que celui habité par des Noirs. Le terme « Kemetyou » pour sa part, est celui que les Egyptiens eux-mêmes ont utilisé pour se définir comme les habitants du Pays noir, le Territoire, le Domaine des Noirs eux-mêmes, qui ont choisi de vivre autour de la Vallée du Nil, dans des terres cultivables et cultivées, des terres noires (celle du limon), par opposition à celles rouges du désert (Desheret).

2-Son autre appellation, Ta Mery, Terre Aimée – des dieux), conforte cette idée, qui laisse entendre que les Hommes les plus anciens de la Terre étaient aussi à l’origine les inventeurs des cultes religieux, des danses sacrées et des Medu Netjer pour célébrer la Divinité, tant ils ont aimé Amon-Râ (Hérodote, Enquêtes, Diodore de Sicile, Lib. III, 1-2). On peut en dire autant de la graphie emblématique Kémit elle-même qui désigne aussi Kémèt, pour dire la Terre Noire.

3-Puis adviendra, à l’appui de la théorie de l’antériorité de la Nubie sur Kémèt et de son peuplement primitif (Diop, Sall…), comme de sa transmission des premières bribes de hiéroglyphes, l’argument de la testabilité en laboratoire de la thèse d’une Egypte nègre, qui est celui de la parenté génétique (Diop) ou de la souveraineté du négro-égyptien (Obenga), ou encore celui philologique et génétique de la coappartenance des Medu Netjer et des langues négro-africaines qui se caractérisent par le Medu Kam (Biyogo).

4-Diop (Cheikh Anta) : le Medu Netjer et le walaf (wolof), Parenté génétique de l’égyptien pharaonique et des langues négro-africaines (1977, 402p).

-Origine africaine et monogénétique de l’humanité, située en Afrique de l’Est, dans la Vallée de l’Omo, qui a peuplé l’humanité (type nègre : ancêtre de l’homme moderne. Afrique : lieu de la sapientisation qui, sous l’Equateur, selon la loi de Gloger, est nécessairement négroïde) ; longue chaine évolutive du phénomène de la formation et de la circulation de la civilisation, allant de la Région des Grands Lacs au Mésolithique du Soudan central (civilisation badarienne), jusqu’en Nubie et au prédynastique ancien de la Vallée du Nil (puis de Kemet jusqu’en Mésopotamie, ensuite de Kemet en Grèce (une colonie égyptienne va prendre la Grèce. C’est dans la XII ème dynastie, sous Sésostris que la Grèce devint une Colonie égyptienne vers 1900 avant notre ère. L’on comprend donc pourquoi Athènes est doublement fille de Thèbes, qui en est colonisée et qui est instruite par elle à Kémèt comme en Grèce même.

-Antériorité de la Nubie sur l’Egypte, laquelle en procède à l’origine, en attestent le premier Fara, lui-même nègre Narmer/Aha, et la prépondérance des Noirs dans la Haute Egypte, Berceau de la Vallée du Nil.

-origine commune des peuples et des langues d’Afrique avec ceux de l’Egypte antique et de l’égyptien ancien, ancêtre des langues et des cultures négro-africaines.

-Avant les 7 Colonisations de Kémèt, les Pyramides, les grandes inventions, longtemps précédées par la naissance des mathématiques, de la médecine, de l’astronomie, de l’architecture, de la philosophie ;

Au nombre de ses Colonisations de Ta Mery:

-Les Perses avec Cambyse II en 525 avant notre ère.

-Les Macédoniens avec Alexandre Le Grand,

-Les Romains avec Jules César (-50)

-Les Arabes au VII ème siècle.

-Les Turcs au XVIème siècle

-Les Français avec Napoléon.

-Les Anglais à la fin du XIXème.

Posée d’abord par les Anciens, la thèse d’une Egypte mélanoderme en ses commencements va recevoir avec Diop, sa testabilité scientifique, avec la théorie de la parenté de l’égyptien ancien et des langues négro-africaines (Parenté de l’égyptien pharaonique et des langues négro-africaines (1977), lorsque l’égyptologue et linguiste congolais élabore l’argument phonologique et formalise la théorie du « négro-égyptien » en élargissant la comparaison au copte et aux langues négro-africaines.

4-Obenga (le Mbochi), Origine commune de l’égyptien ancien, du copte et des langues négro-africaines (1993, 402p).

Dans une perspective holistique et encyclopédique (langue, astronomie, logique, mathématique, sociologie, théorlogie, philologie…), l’égyptologue du Gabon va établir l’invariant des 5o parlers Fang-Beti-Bassa, qu’il nomme la langue ékang, par une comparaison à partir de 1500 mots, pour dégager sa théorie de l’isomorphisme et de la coappartenance des mondes nilotique et ékang.

5-Biyogo (l’ékang), Dictionnaire comparé égyptien ancien Fang Bet (ékang), 2013, 550p.

-Reprenant le principe de l’élargissement de la comparaison au copte et au luba, Bilolo l’égyptologue du Kongo élabore sa théorie du Ci-Kam, qui conforte la parenté des ces systèmes.

6-Bilolo (le Ki luba) : Vers un dictionnaire Cika-copte et luba (2011).

Parti du Bassa, l’égyptologue du Cameroun confirme la modélisation linguistique du Medu Netjer et de la civilisation Si-Kam et négro-africaine.

7-Oum Ndigui (le basa, sous-groupe ékang) : Le Bassa du Cameroun et l’Antiquité pharaonique égypto-nubienne : Recherche historique, linguistique et comparative sur leurs rapports culturels à la lumière de l’égyptologie (1997).

8-Ngom (le duala, sous-groupe ékang)

9-Prince Dika Akwa (le ngolo) : Les Descendants des pharaons à travers l’Afrique (1985).

10-Lam (le peul) : De l’origine égyptienne des Peuls (1993).

11-Oscar Pfuma (les langues négro-africaines) : Histoire culturelle de l’Afrique Noire, 1993.

-NB : On peut y ajouter Bissek (Nkoth), Legere (Karsten) parenté entre le bamiléké et les Medu Netjer.

 Ainsi donc, Kémèt n’épelle pas son nom propre sans pointer une géographie du limon, ici on désigne le nom propre de l’Egypte comme Egypte nègre, il en est de même de celui de ses premiers habitants (Kemityou) et des Medu Netjer eux-mêmes, qui confirment souverainement que la Terre Aimée des dieux est la Terre Noire, la Terre des Noirs. Le terme « Aegyptus » reste à ce titre impropre pour nommer le Tout de Kémet, qui n’est que la transcription hellénique partielle et erronée de la notion égyptienne de Haikouptah – Ha Ka Ptah – nom du temple de Path à Menefer. Or, cette idée de la mélanité de Kémèt a été conservée dans plusieurs sources, par les savants hébreux qui la nomment Mizraïm, et Arabes, qui ponctuent cette mélanité en Misr.

-Mais la preuve philologique la plus plausible, est la conservation « in extenso » de la racine « KEM » dans les langues négro-africaines, qui signifie exactement « tas de charbon », « bois brûlant », « noir ». Ce mot signifie aussi Pur, lorsqu’il désigne le KEM OUR (le Grand Noir), Wsjrê… Kem dans la langue ékang, Kem en égyptien ancien, Hëm en wolof…

Outre les sources hiéroglyphiques datées au moins de 3500 ans avant notre ère, se signalent aussi les sources égyptologiques et historiques d’Occident.

 CHAPITRE II. DE QUELQUES SOURCES EGYPTOLOGIQUES ET ORIENTALISTES.

 Les dépositions les plus anciennes témoignent également en faveur de la thèse d’une Egypte aux origines négro-africaines.

Les doxographes

1-Manethon de Sebbenytos : origines égyptienne de Moïse et de Kémet. Le premier historiographe de l’histoire nous apprend que le nom kamite originaire de Moïse est celui de Hosarship et qu’il était cousin de Méneptah. La lecture de la recherche de l’Abbé H. Vollot insiste sur le caractère exceptionnel de ce texte : Système chronologique de Manéthon. Confrontations avec les plus récentes découvertes en archéologie (B. Morot, 1867).

2- Eratosthène (Il intercepta les listes des rois thébains et les transcrivit en grec, historien, géographe et astronome, il calcule le méridien terrestre, et invente le crible attaché à son nom.

3-Volney : l’origine négroïde de Kémet est traduite par le caractère parfaitement négroïde du Sphinx et confirmée par sa pigmentométrie : « Les égyptiens étaient de vrais nègres de l’espèce de tous les naturels d’Afrique » p. 74. Lire en l’occurrence Voyages en Syrie et en Egypte (1787, 2 tomes).

4-Champollion : Origines africaines de la Civilisation égyptienne. Dictionnaire égyptien en écriture hiéroglyphique (1841).

5-Maspéro, Histoire ancienne des peuples d’Orient (1897, Rééd. 1997).

6-Amelineau (E), Prolégomènes à l’étude de la Religion égyptienne (1908).

7-Gadamer, Homburger, Moret, Reinach, Lefèbvre, Lorenz

8-Pirenne (J.), Les Grands courants de l’histoire universelle. Des origines à l’Islam (1944).

9-Masson-Oursel (ce philosophe et orientaliste lève la longue occultation de la science égyptienne et nègre par la science occidentale, en l’occurrence la science grecque). Histoire de la philosophie, 1er Fascicule supplémentaire (1969).

10-Bernal (Martin), théoricien de la célèbre thèse d’une Grèce colonisée et civilisée par l’Egypte nègre. Black Athena. Les Racines afro-asiatiques de la civilisation classique (2 Vol).

(Ainsi de Frobenius (L), Homberger (L), S. Sauneron, Roumerègue-Eberhardt ( J)

CHAPITRE III. LES SOURCES ISSUES DES RELIGIONS DU LIVRE

-« Le Livre de la sortie au jour » improprement traduit par « Livre des Morts ».

-Hérodote, Enquêtes (Livres I à IV).

-Amelineau (E.), Prolégomènes à l’étude de la Religion égyptienne (1916).

-Essai sur le gnosticisme égyptien (1888).

-Guillemot (M.), Message spirituel de l’Egypte ancienne (1970).

-Bilolo (M.), Le Créateur et la création dans la pensée memphite du « Document philosophique de Memphis et du Grand Hymne théologique » d’Echanaton (1988).

-Kalamba (S.), Les grands courants de la théologie du Monde noir (préface de Grégoire Biyogo) (2013).

-Sans que ce soient des sources scientifiques, elles n’en constituent pas moins des dépositions permettant de rétablir l’historicité des faits et des phénomènes. En effet, Les Religions du Livre, sans exception, permettent d’établir, sans ambages, les sources négro-africaines de l’Egypte pharaonique, et des nations puissantes du monde antique, pour autant que les noms des personnages de ces livres renvoient à des nations. Considérons le schéma scripturaire suivant :

Cham, l’ancêtre kamite de l’humanité a eu quatre fils, tous correspondant à des Nations nègres.

1-Koush : Le pays de Koush est situé au Sud de l’Ethiopie ancienne, et encore appelé le Pays de Madian.

2-Mizraïm : c’est le nom désignant l’Egypte nègre.

3-Canaan : mot désignant la Palestine nègre.

4-Pount : le pays de Pount est l’appellation de l’Arabie nègre.

II-Outre cet argument de géographie biblique, nos nouvelles recherches de philologie historique et comparée, ont établi que les peuples d’Egypte et ceux d’Afrique ont en partage les mêmes Religions, et que les idées philosophiques de Kémet s’éclairent à la lumière de la philosophie de la religion de Kama (Afrique Noire), selon les théories par nous récemment élaborées.

-Identité morphologique, sémantique, philosophique, théologique et phonétique des institutions d’Afrique Noire et de Kémet ici à partir des Ekang.

1-ATON Kamite = ATON ékang (Dieu, énergie solaire représentée par le disque solaire).

2-FARA=FARA ( guide spirituel et politique).

3-NTR=NTAR (dieu, le Père, celui qui est au commencement)

4-KM=KOM (créer, façonner, engendrer, le Créateur = NKOM).

5-AMON=AMON (le Caché, le Voilé, Dieu).

6-SM=SEME (prêtre, vénérer, adorer).

7-SOUÂB (sw ‘b) =Nettoyer, purifier chez Kémet, se dit en ékang Swob, lorsque le savon se dit SWÂB.

8-OUÂB (W3b) =prêtre purificateur chez Si Kam, qui devient chez Ekang OUAB pour laver, nettoyer, purifier, purger (au sens initiatique).

9-OUA =OUA / OUA OUA (l’Unique).

10-HAKANG =(H)AKANG (prier, acclamer, honorer, vénérer.

11-SIKHEM =SIKHEM, SIKUMU (la puissance, le Puissant, l’Etre Suprême).

12-AUSAR, IUSAR, qui est devenu IUSAR, IOUSA, puis la graphie attestée ISAÂ = « L’Envoyé » du verbe « proclamer la parole divine » et qui se dit en Medu Netjer ISHA.

13-WT (Out) =embaumer, bander, couvrir (vocabulaire de la momification).

CHAPITRE IV. LES SOURCES PHILOSOPHIQUES ANCIENNES RECONAISSANT L’EGYPTE COMME TERRE PREMIERE DE LA PHILOSOPHIE OU REPENSANT SA GENEALOGIE AFRICAINE.

 La philosophie des Mystères de Thèbes et de Kémèt pose le problème de la redéfinition de la philosophie comme une initiation renouvelée vers la liberté et la recherche de l’éternité.

-« Le Document philosophique memphite ».

I- l’Ecole de Memphis (Menefer) a eu deux Maîtres (Knouphis, qui a enseigné la philosophie à Platon) et pamenès qui a enseigné la géométrie à Démocrite.

II-L’Ecole d’Héliopolis – Iunu) avait trois grands Maîtres : Oinophis, le fameux Maître de Pythagore, Seknuphis (Maître de Platon) et l’un des plus érudits : le prophète Pamenès, qui a eu pour disciple Solon.

III-L’Ecole de Saïs avec celui que l’on tient pour l’un des plus savants prophètes : Sonkhis

IV-Le Maître de l’Amarna, avec ses deux Hymnes à Aton, qui constituent des sommets philosophiques et théologiques. Il a enseigné Moïse l’égyptien. Thèse féconde développée par plusieurs générations de savants qui se sont tous inspirées de Manéthon de Sebbenytos (Moïse frère du Fara) : (Freud, L’Homme Moïse et le Monothéisme), Assmann (Moïse l’égyptien), Krauss (Moïse le pharaon), Shuré (Moïse l’Initié), Al Assiouty (Moïse de Kémèt), Nillon (Moïse l’Africain), Mveng, Moïse l’Africain), Biyogo, Moïse ou l’héritier Kamite du Fara Akhenatona…

-Aristote reconnaît formellement que les mathématiques sont d’origine égyptienne. A l’aune de son argumentation tripartitionnelle de l’Action contemplative qui serait propres aux dieux, et que les prêtres savants d’Egypte, libérés de toute action théorétique et pratique, avaient atteinte. Ethique à Nicomaque, Livre II, Vrin, 1987. Chap. 6, 7, 8.

-Paw (M De), Recherches philosophiques sur les Egyptiens et les Chinois (1774).

-Frenkian (A. M.), L’Orient et les origines de l’idéalisme dans la pensée européenne. I La philosophie théologique de Memphis (1946). L’argument d’une origine orientale de la philosophie occidentale.

-James (G. G. M.), Stolen legacy (1954) trad. Un héritage volé (Menaibuc). La philosophie grecque est un plagiat de la philosophie des Mystères de Kémèt.

-Godel (R.), Platon à Héliopolis : l’Egypte (1956).

-Hornung (E), L’Egypte, la philosophie avant les Grecs.

-Diop (C. A.), Civilisation ou barbarie ? Anthropologie sns complaisance (1981, Rééd). La philosophie présocratique et athénienne ne se comprend mieux quen la pensant à partir de sa source kamite ; où ses concepts s’enracinent.

-Onyewueny (I. C.), The African origin of Greek philosophy (1994). La relecture égypto-nubienne de la philosophie grecque montre son immense dette de sens kamite.

-Ndinga (G) et Ndumba (G), Relecture critique des origines de la philoophie et de ses enjeux pour l’Afrique (Menaibuc).

-Obenga (T.), La philosophie africaine de la période pharaonique – 2740 -330 avant notre ère (1990). Ayant exhumé d’importants documents attestant de l’antérioritéphilosophique kamite.

-Biyogo (G.), Origine égyptienne de la philosophie. Au-delà d’une amnésie millénaire : Le Nil comme berceau universel de la philosophie (2000). Reconstituant les idées fondamentales et particulières de chacune des 4 grandes Ecoles de Kémèt, berceau des sciences et de la philosophie ;

-Histoire de la philosophie africaine (4 Livres, lire en l’occurrence le Livre I : Le Berceau égyptien de la philosophie (2006). Les philosophes du berceau asianique sont les élèves du Berceau égypto-nubien qui permet de relire cette tradition en l’enrichissant de son substratum philosophique égypto-nubien.

-Dictionnaire comparé égyptien ancien – Fang Beti (2013).

-« Le Mot philosophie n’a pas d’origine grecque mais égyptienne » (2014).

B-LES PENSEURS GRECS QUI SE SONT RENDUS EN EGYPTE ET Y ONT ETE FORMES ET FAIT DES DEPOSITIONS A CET EFFET.

  • -Orphée
  • -Musée
  • Mélampes
  • Dédale
  • Homère
  • Lycurgue
  • Solon
  • Thalès
  • Pythagore
  • Héraclite
  • Hippocrate
  • Démocrate
  • Platon
  • Eudoxe
  • Aristote.

CHAPITRE V-LES SOURCES GRECO-LATINES

  •  Diogène Laërce
  • Aétius,
  • Le pseudo-Plutarque
  • Galien
  • Plutarque,
  • Plotin,
  • Isocrate
  • Porphyre
  • Jamblique
  • Ammien Marcelin
  • Proclus
  • Damascius
  • Clément d’Alexandrie
  • Diodore de Sicile
  • Appollonius de Tyane.
  • Hécatée.
  • Flavius Joseph,
  • Simplicius
  • Platon.

Ces sources permettent de démontrer que les sciences et les institutions anciennes viennent d’Egypte et sont le fait de l’Afrique Noire antique.

C-PHILOSOPHES ALEXANDRINS RECONSIDERES PAR L’HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE AFRICAINE ACTUELLE COMME UN HERITAGE PHILOSOPHIQUE DE L’AFRIQUE NOIRE.

  • Philon d’Alexandrie (Bilolo, Kouam, Mono Ndjana, Histoire de la philosophie africaine.…)
  • Florus
  • Tertullien
  • Origène
  • Plotin (Bilolo, Kouam, Mono Ndjana)
  • Saint Agustin (Bilolo, Kouam, Mono Ndjana, Biyogo)

 CHAPITRE VI. LES SOURCES ALCHIMIQUES

 1-Mayassis (S), « Le Livre des Morts » de l’Egypte ancienne est un livre d’initiation (2002)

-Mystères et Initiations dans l’Egypte ancienne. Compléments à la Religion africaine (1988)

2-Guillemot (J. M.), Les initiés et les rites initiatiques en Egypte ancienne (1977)

3-Bertelot (M), Les origines de l’Alchimie (1986).

4-Lindsay (J.), Les Origines de l’Alchimie dans l’Egypte gréco-romaine (1986).

5-Festucgière (A.-J.), La Révélation d’Hermès Trismégiste, 4 Tomes (1986).

6-Kruchten (J.-M), Les Annales des prêtres de Karnak (XXIè-XXIIIè dynastie) et autres textes relatifs à l’initiation des prêtres d’Amon (1989).

CHAPITRE VII. LES SOURCES MATHEMATIQUES ET ASTRONOMIQUES

  • Papyrus mathématiques
  • Papyrus Rhind.
  • Papyrus de Moscou.
  • Papyrus de Kahun.
  • Papyrus de Berlin.
  • Schwaller (De L.), Le temple de l’homme, Apet du Sud à Louxor (1977).
  • Couchoud (C.), Les Mathématiques égyptiennes (1993).
  • Neugebauer O. et Parker R. A., Egyptian astronomical Texts ( 3 vol. (1060)
  • Zaba (Z), L’Orientation astronomique dans l’ancienne Egypte et la procession des équinoxes (1935).

CHAPITRE VII. LES SOURCES DES RECHERCHES MEDICALES

Contrairement au Mythe d’une Afrique blanche à l’origine de Kémèt, les sources scientifiques invitent

1-Grapow (H) et Alt, Grundriss der Medezin der Ägypter (1954-1973).

2-Bardinet (Th.), Les Papyrus médicaux de l’Egypte pharaonique (1956).

3-Lefebvre (G.), Essai sur la médecine égyptienne de l’époque pharaonique (1956).

-SOURCES DES RECHERCHES SUR L’HISTOIRE DES SCIENCES

-Rousseau (Pierre), Histoire de la science.

CHAPITRE VIII-LES SOURCES DE LA SCIENCE MODERNE

I- Savants et chercheurs en faveur de la théorie africaine et monogénétique de l’humanité il y a 150 000 ans en Afrique de l’Est, avant d’émigrer dans les autres continents qu’il a investis, contre la thèse polygénétique de la multiplication des foyers d’apparition de l’Homme :

Arambourg, Günter Brauer (et la théorie « Out of Africa »), Marcellin Boule, L’Abbé Breuil, Yves Coppens, F. C. Howell, Glym Isaac, Donald Johanson, Richard Leakey, Stephan Jay Could et Allan C. Wilson (analyste des distances génétiques), R. Lewontin (spécialiste de la technique de l’électrophorèse), Joseph H. Reichholf (biologiste et écologiste) ; Henri V Vallois. Outre ces archéologues, paléontologues et généticiens, un important Congrès s’est déroulé à l’Université de Cambridge, avec la corroboration de la thèse de la sapientisation en Afrique de l’Est (Rebecca Cann, théoricienne de l’Eve Noire (Revue Nature, 1987). Cavalli-Sforza (généticien, historien des gênes)… Ce qui est fondamental dans ce schéma de la sapientisation, c’est l’idée que le mouvement migratoire de l’humanité s’est fait du Sud Est vers le Nord de la Planète, et laisse entendre parfaitement que les Bâtisseurs de la Nubie, puis de Kamèt, viennent du Sud vers le Nord-continent, de Nubie vers l’Egypte antique, point sur lequel je reviendrai très longuement…

II-La NOUVELLE PHYSIQUE ET NOUVELLES MATHEMATIQUES : LE PARADIGME DES INCERTITUDES DE HEISEINBERG ET DU CHAOS

L’intérêt de ces travaux consiste à repenser une nouvelle théorie de l’Univers, de la Matière,à partir du Noun égyptien…

-Broglie (L. De), La physique nouvelle et les quanta (1937)
– Gleik (James), Physique du chaos (2009 Rééd.)
-Thom (R.), Paraboles et catastrophes (1983)
-Prigogine (I) et Stengers (I), La Nouvelle Alliance (1986)
-Mandelbrot (B), Les Objets fractals (1989).
-Heisenberg (W); Les principes physiques de la théorie des quanta, Gauthier-Villars (1932). Rééd.
-Neumann (J. V.), Les fondements mathématiques de la mécanique quantique, Springer-Verlag (1932). Traduction française : Librairie Alcan (1946), réédité par Jacques Gabay (1988).

PREMIERE CONCLUSION PARTIELLE

Contre le mythe idéologique qui veut que l’Egypte antique ait été une invention des peuples venus d’ailleurs, la présente recherche s’est efforcée de montrer, à travers le déroulement préliminaire des sources anciennes qu’elle comporte, que c’est plutôt l’inverse qui est vrai : elle serait plutôt le produit d’une invention autochtone du continent africain.

Qu’il s’agisse des sources philologiques, historiques, égyptologiques, philosophiques, théologiques, scientifiques et matérielles, il apparaît d’ores et déjà que Kémèt est fille de Kémèt, fille du Continent africain, comme le Continent se réciproque avec Kémèt. Dans cette première publication, nous avons rassemblé les preuves matérielles sur lesquelles nous nous attarderions dans la seconde Partie annoncée, ne peuvent suffire pour rendre compte de cette question, mais le jeu chronologique et ancien des hypothèses.

Après avoir établi le cadre normatif des sources qui régulent la discussion sur les origines négro-africaines de l’Egypte ancienne, la seconde partie de cette recherche consistera en un travail méthodique d’évaluation et de réévaluation des arguments matériels avant de trancher.

Le premier résultat de cette Recherche est que les sources anciennes et modernes dans leur perspective holistique confirment d’ores et déjà la thèse d’une Egypte nègre, mais c’est Diop qui va formaliser cette thèse et Obenga lui donner la testabilité phonologique. L’Ecole d’égyptologie africaine depuis s’y est attelée en renouvellant les hypothèses et en en élaborant de nouvelles. C’est elle qui a le plus tétanisé les idées dominantes et a produit les résultats les plus frapants.

-Oscar Pfuma avec l’hypothèse khépérienne par quoi il fait éclater l’espace-temps et intègrer une pensée de la mobilité et de la transformabilité des mots et des choses.

-Survivances de la tradition de la philosophie des Mystères ( James, Biyogo où l’ontologie égypto-nubienne renouvelle la philosophie aujourd’hui).

-La théorie de la parenté génétique de Si Kam et du monde Luba de Bilolo a créé une inversion de la tradition de questionnement des objets, c’est dans les langues africaines que l’on contröle avec aisance la vérification générale des mots et des choses, allant des langues africaines au Medu Netjer…

-Contribution des travaux de Biyogo à la faveur de la théorie de l’isomorphisme holistique de la langue et des institutions de l’Egypte antique et de l’Afrique Noire, à travers une importante théorie du revenir asymétrique de la vie et des valeurs de la Cité.

Pour autant, c’est dans la seconde partie que nous allons nous étendre sur la confrontation argumentative et paradigmatique de manière minutieuse, lorsque cette première partie s’est attachée à re-constituer les sources de la question examinée.

– Yaoundé, ce 23 février 2014, 23 h